Les mentions obligatoires figurant sur l’étiquette des vins de Bourgogne répondent à plusieurs objectifs de qualité et d’information. Régies par des règlements communautaires européens, elles fournissent des repères précis pour vous guider dans vos choix.
Pour vous permettre de déguster en toute transparence les vins de Bourgogne, les mentions obligatoires vous livrent les indispensables informations de traçabilité :
• La dénomination du vin, référence d’authenticité.
Elle vous renseigne sur le terroir de production et le respect d’un cahier des charges spécifiques. Elle est associé à la mention Appellation Contrôlée/Protégée (AC/AP) ou Appellation d’Origine Contrôlée/Protégée (9) (AOC/AOP).
• Le nom, la raison sociale et l’adresse (8) du metteur en bouteille, qu’il s’agisse du producteur lui-même ou d’une cave coopérative. Il est généralement fait usage des formules « Mis en bouteilles par » ou « Conditionné par ».
• Le pays producteur (5), si le vin est destiné à l’exportation.
• Le numéro du lot (1), permettant le suivi des denrées alimentaires. Ce chiffre, précédé de la lettre « L », ne se trouve pas systématiquement sur l’étiquette ou la contre-étiquette. On le retrouve parfois sur la capsule, au sommet de la bouteille.
En Bourgogne, l’Interprofession exige une mention obligatoire supplémentaire (2) depuis 2002. C’est pourquoi vous pouvez trouver la mention « Vin de Bourgogne », quel que soit le niveau d’appellation, ou « Grand vin de Bourgogne », pour les seules appellations Villages, Premiers Crus et Grands Crus.
Les mentions obligatoires vous renseignent également sur la composition du vin, ses caractéristiques particulières et celles du contenant :
• L’étiquette précise la contenance de la bouteille en litre (4), en centilitre ou en millilitre.
• La teneur en alcool (7) apparait sous forme de pourcentage, comprenant une tolérance de 0,5 % vol. Elle est parfois précédée par « alc. », « alcool acquis » ou « titre alcoométrique volumique acquis » (TAV ou TAVA).
Pour prévenir les personnes souffrant d’allergies, la présence de certains composants est précisée. Depuis 2012, les allergènes doivent ainsi apparaître sur l’étiquette :
• La mention « contient des sulfites » (3) est obligatoire, dès lors que leur concentration est supérieure à 10 mg/l. Elle peut être remplacée par l’une de ces mentions : « contient du dioxyde de soufre » ou « contient de l’anhydride sulfureux ».
• Des dérivés du lait ou de l’œuf peuvent être utilisés pour le collage des vins, afin de les rendre plus limpides et brillants. La majorité est éliminée lors de la filtration, mais des traces peuvent subsister. Les mentions suivantes sont autorisées, toujours précédées du terme « contient » : « œuf », « protéine de l'œuf », « produit de l'œuf », « lysozyme de l'œuf » ou « albumine de l'œuf » ; « lait », « produits du lait », « caséine du lait », « protéine du lait ».
Pour vous apporter un maximum d’informations sur les vins que vous découvrez, les viticulteurs peuvent aussi faire apparaître des mentions facultatives, comme le cépage, l’année de récolte, le lieu de mise en bouteille ou une signature commerciale.
ÂDepuis le 3 octobre 2007, toute étiquette de vin doit contenir un avertissement sanitaire à destination des femmes enceintes (6). La réglementation impose de faire apparaître soit un pictogramme, soit le message suivant : « La consommation de boissons alcoolisées pendant la grossesse, même en faible quantité, peut avoir des conséquences graves sur la santé de l’enfant ». Cette mention doit se situer dans le même champ visuel que la teneur en alcool.