Sur l’étiquette des vins, les mentions facultatives apportent de nombreux renseignements. En Bourgogne, elles racontent toute l’histoire du vin que vous allez déguster : d’où il vient, comment il a été fabriqué, son millésime et, dans quelques cas, le nom de son acheteur…
Le vigneron peut également compléter les mentions obligatoires et facultatives par des informations qui lui semblent importantes : l’histoire du domaine, la composition des sols, l’exposition de la parcelle, des conseils d’accords culinaires…
L’étiquetage d’une bouteille vous révèle les informations essentielles pour mieux connaître les vins de Bourgogne et les déguster sereinement. En plus des mentions obligatoires, l’étiquette ou la contre-étiquette valorisent la singularité du vin, par l’intermédiaire des mentions facultatives :
• En se distinguant via un nom de marque (2) et d’une signature commerciale : c’est pour vous un moyen de reconnaissance. Seuls les vins bénéficiant d’une Appellation d’Origine peuvent utiliser les termes « Château », « Clos » ou « Cru ».
• En faisant apparaître le millésime (1) : certaines années de récolte jouissent d’une réputation exceptionnelle. Pour que cette mention apparaisse, 85 % du vin doivent au minimum avoir été récoltés durant l’année mentionnée.
• En notant le nom du cépage (3) : cette disposition, réservée par dérogation à la réglementation sur l’étiquetage à certaines appellations Régionales des vins de Bourgogne, vous donne un complément d’information. Un cépage unique est évoqué si le vin en est issu au minimum à 85 %. Si deux ou trois noms de cépage sont notés, le vin ne contient alors aucune autre variété que celles-ci.
D’autres mentions facultatives vous racontent la richesse, la complexité et l’originalité de votre vin. Pour vous aider à choisir les vins de Bourgogne de votre cave, suivez ces signes de qualité et d’authenticité tels que :
• Le mode d’élaboration, témoignage d’un savoir-faire et reflet d’une passion. Vous disposez alors de précisions sur l’âge des vignes (ex. « vieilles vignes »), les méthodes de vendange (ex. « vendanges manuelles »…) ou encore la vinification et l’élevage.
• Un mode de culture particulier, mis en lumière par le producteur, fier d’une conviction qu’il partage avec vous. Depuis 2012, un vin peut par exemple faire apparaître la mention « Vin biologique », si une agence nationale d’Etat lui a décerné le label bio. Et ce, conformément au cahier des charges européen et français (cette mention précise fait également référence au mode de vinification).
• La couleur du vin
• Les références de la structure commerciale (4), notamment pour les vins vendus par les caves coopératives.
• Les médailles : elles vous aident dans votre choix. Si elles figurent sur les bouteilles, elles font uniquement référence à des concours reconnus par le Ministère de l’Agriculture.
Cette liste n’est pas exhaustive, la législation prévoyant d’autres mentions facultatives.
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