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Le 13/02/2024
À l’occasion du trentenaire de l’appellation Bourgogne Côtes d’Auxerre, quinze domaines prendront leur quartier à l’Abbaye Saint-Germain d’Auxerre pour une dégustation inédite.
En 1993, l’appellation Bourgogne Côtes d’Auxerre voyait le jour. Une reconnaissance pour un vignoble séculaire et un nouvel élan donné à plusieurs générations de vignerons. Trente ans plus tard, ils sont toujours au rendez-vous et vous invitent à célébrer cet anniversaire avec eux, dans un lieu magique. Organisé la veille des « Grands Jours de Bourgogne » (qui débuteront à Chablis et dans le Grand Auxerrois le 18 mars prochain), l’événement sera l’occasion de découvrir les vins Bourgogne Côtes d’Auxerre, au côté de ceux qui les connaissent le mieux : les vignerons de l’appellation.
Dimanche 17 mars
De 14h à 19h
Abbaye Saint-Germain d’Auxerre
Contact : 06.87.20.77.27
evenementscotesdauxerre@gmail.com
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Pourquoi CÔTES D’AUXERRE avec un « S » ?
Pour spécifier qu’elles sont multiples avec chacune leurs spécificités. Cela sous-entend, qu’à terme, chaque terroir pourrait même être répertorié.
BOURGOGNE CÔTES D’AUXERRE : UNE JEUNE APPELLATION QUI NE DATE PAS D’HIER !
Derrière l’appellation Bourgogne Côtes d’Auxerre, il y a l’histoire d’un vignoble séculaire qui a bien failli tomber dans l’oubli. Depuis le premier cep planté près d’Auxerre, il y a 2000 ans, la culture de la vigne a façonné le Nord de la Bourgogne. Sous l’impulsion des moines bénédictins de l’abbaye de Saint-Germain, les « vins d’Auxerre », ont connu un essor sans précédent. Acheminés dès le Moyen-Âge, par voies navigables, vers Paris et jusque dans les pays du Nord, ils se sont taillés une solide réputation. Jusqu’à la fin du XVIIIe, la vigne est ici chez elle, Auxerre et les villages voisins vivent au rythme du vin. Sur les 1800 hectares du vignoble d’alors, terroirs et lieux dits sont déjà de la partie.
La crise du phylloxera et l’arrivée du chemin de fer plongent les vins de l’Yonne dans la tourmente. Décimé, ce vignoble si réputé hier encore, n’est plus que l’ombre de lui-même. Partout ou presque, il laisse la place à la culture d’arbres fruitiers et à l’urbanisation. L’histoire aurait pu s’arrêter là… Mais c’était sans compter sur l’audace et la pugnacité d’une poignée de familles vignerons qui avaient conservé quelques parcelles et décidèrent de replanter des vignes sur les coteaux dans les années 60-70. Alors qu’au même moment Chablis se révèle, l’Auxerrois se réveille ! Et le terroir prend (enfin) sa revanche, porté par le reconnaissance de l’INAO qui arrivera quelques années plus tard.