Le vignoble de Bourgogne donne naissance à de grands vins à la renommée historique et internationale. Pourtant, la Bourgogne ne se résume pas à ses appellations iconiques. A côté des AOC Villages Premiers Crus et Grands Crus, vous découvrirez, dans notre classification, de très belles appellations Régionales ou Villages qui feront voyager vos sens.
La liste des Climats et lieux-dits du vignoble de Bourgogne est également disponible à partir de cette page.
Grâce à cet outil, découvrez les 84 appellations bourguignonnes (voir la liste complète).
Mais, votre exploration ne fait que commencer ! Les vins de Bourgogne n’ont jamais atteint une aussi belle qualité que maintenant : à côté des grandes appellations « références », n’hésitez pas à vous aventurer du côté des appellations « découvertes » qui n’ont pas fini de vous surprendre !
Pour une exploration ludique, testez notre quizz « quel Bourgogne est fait pour vous ? » ou visitez Bourgogne Map, avec ces cartes interactives.
Appellation Régionale
APPELLATIONS SUR PLUSIEURS VIGNOBLES
16 mars 1943,
Les vins mousseux bénéficiant de l’appellation d’origine contrôlée « Bourgogne mousseux » sont élaborés à partir des cépages noirs traditionnels de la région, les cépages pinot noir N et gamay N. Selon les usages, certains cépages blancs peuvent être présents, en mélange dans les parcelles de vigne ou dans l’assemblage pour constituer les cuvées, en proportions minimes.
Superficie en production* :
1hectare (ha) = 10 000 m2 = 24 ouvrées
1,03 ha
Récolte annuelle** :
1 hectolitre (hl) = 100 litres = 133 bouteilles
19 hl
*en 2022 ** moyenne 5 ans 2017-2021
Appellation Régionale de Bourgogne (AOC).
L'appellation BOURGOGNE ROSE ou BOURGOGNE CLAIRET est réservée aux vins produits à l'intérieur de l'aire délimitée de l'appellation BOURGOGNE et soumise aux mêmes règles de production que les vins rouges de cette appellation.
Le vin exprime principalement des arômes fruités, selon le cépage le plus présent dans la cuvée. L'appellation Bourgogne Mousseux offre ainsi des nuances allant de petits fruits rouges et noirs à des notes de cerise ou de fraise. Le Bourgogne Mousseux se caractérise par sa puissance aromatique. La fraîcheur en bouche est rehaussée par le dégagement du gaz carbonique.
Au début du XIXème siècle, les producteurs de la région de Bourgogne s'intéressent à l’élaboration de vins mousseux selon les techniques mises au point en Champagne, plus particulièrement à Rully, en Saône-et- Loire, dès 1820, à Nuits-Saint-Georges, puis, en 1840, à Chablis. Le nouveau produit a du succès, en particulier auprès de clients d'Angleterre et des Etats-Unis, et la méthode se diffuse rapidement. Des vins mousseux sont élaborés au coeur des plus beaux territoires comme au « Clos Vougeot », à « Chambertin », à « Chablis », ...
Les producteurs de vins mousseux se regroupent au sein d’un syndicat, dès 1939, et obtiennent, en 1943, la reconnaissance de l’appellation d’origine contrôlée « Bourgogne mousseux ». Le décret réserve cette appellation d’origine contrôlée aux vins blancs, rouges et rosés produits par seconde fermentation en bouteille. A partir des années 1960, des producteurs bourguignons souhaitent formaliser et protéger leur production de vins mousseux de qualité et mettent en place des règles rigoureuses de récolte et d’élaboration qui aboutissent à la reconnaissance de l’appellation d’origine contrôlée « Crémant de Bourgogne », par un décret de 1975, pour des vins blancs ou rosés. A partir de 1984, l’appellation d’origine contrôlée « Bourgogne mousseux » est alors réservée aux seuls vins rouges. Bien que confidentiels, ils représentent cependant une composante historique de la production viticole bourguignonne.
La zone géographique repose sur les reliefs traditionnellement voués à la viticulture des départements de l’Yonne, de la Côte-d’Or, de la Saône-et-Loire et du Rhône. Elle regroupe un ensemble de vignobles, plus ou moins disjoints, qui s'étale sur environ 250 kilomètres, du nord au sud. Elle s’étend ainsi sur le territoire de plus de 300 communes.
Une infinie variété de terroirs depuis le soubassement crayeux des environs de Joigny jusqu’aux granites de la Bourgogne du sud, en passant par les calcaires et les marnes les plus souvent porteurs de l’appellation.
Les vignobles de l'Yonne et du « Châtillonnais », au nord de la « Côte d'Or », sont implantés sur les cuestas du Bassin Parisien, sur des sédiments datés du Jurassique supérieur, à l'exception du « Vézelien », implanté sur des formations du Jurassique inférieur et moyen, et du « Jovinien », implanté sur des formations du Crétacé supérieur. Les substrats y sont principalement marneux (calcaires argileux), localement calcaires. Le vignoble se limite aux reliefs les mieux exposés des cuestas, sur les flancs des principales vallées drainant la région, l'Yonne et ses affluents, la Seine et ses affluents. Il s’étage à des altitudes comprises entre 150 mètres et 300 mètres.
De Dijon aux abords de Lyon, les vignobles occupent une suite de reliefs rectilignes quasi-continue. Il s'agit de la bordure occidentale du fossé bressan, importante structure tectonique effondrée pendant le soulèvement alpin. Les substrats sont principalement de nature sédimentaire, calcaires ou marnes, datés en général du Jurassique, mais aussi localement du Trias. Localement, en Saône-et-Loire principalement, des affleurements de socle métamorphique et granitique de l’ère Primaire, générant alors des sols acides, portent des vignes. Bien que les reliefs des arrière-pays soient parfois élevés (650 mètres en Côte-d'Or, 1000 mètres en « Beaujolais »), l’implantation des vignes se limite à des altitudes comprises entre 250 mètres et 400 mètres. Chacun des vignobles se caractérise par des paysages, une géologie, un style morphologique propre :
- larges vallées s’enfonçant en coin dans les plateaux calcaires du Bassin Parisien ;
- mince bande continue située à la limite entre plaine et plateau pour « la Côte » ;
- suite de reliefs parallèles, allongés sur un axe nord-sud, les « chaînons », dans le « Mâconnais ».