Le vignoble de Bourgogne donne naissance à de grands vins à la renommée historique et internationale. Pourtant, la Bourgogne ne se résume pas à ses appellations iconiques. A côté des AOC Villages Premiers Crus et Grands Crus, vous découvrirez, dans notre classification, de très belles appellations Régionales ou Villages qui feront voyager vos sens.
La liste des Climats et lieux-dits du vignoble de Bourgogne est également disponible à partir de cette page.
Grâce à cet outil, découvrez les 84 appellations bourguignonnes (voir la liste complète).
Mais, votre exploration ne fait que commencer ! Les vins de Bourgogne n’ont jamais atteint une aussi belle qualité que maintenant : à côté des grandes appellations « références », n’hésitez pas à vous aventurer du côté des appellations « découvertes » qui n’ont pas fini de vous surprendre !
Pour une exploration ludique, testez notre quizz « quel Bourgogne est fait pour vous ? » ou visitez Bourgogne Map, avec ces cartes interactives.
Appellation Village
VIGNOBLE DE LA CÔTE DE BEAUNE
11 septembre 1936
Vins rouges exclusivement, cépage Pinot Noir.
Superficie en production* :
1 hectare (ha) = 10 000 m2 = 24 ouvrées
314,19 ha (dont 117,75 ha en Premier Cru)
Récolte moyenne annuelle** :
1 hectolitre (hl) = 100 litres = 133 bouteilles
11 086 hl (dont 3 845 hl en Premier Cru)
*en 2022 ** moyenne 5 ans 2017-2021
Appellation Village de la Côte de Beaune, en Côte-d’Or.
Commune de production : Pommard.
Cette appellation comporte 28 Premiers Crus, les plus renommés étant Les Rugiens et Les Épenots.
Les appellations POMMARD et POMMARD PREMIER CRU peuvent être suivies ou non du nom de leur Climat d’origine.
Il faut prendre garde aux idées toutes faites : la célébrité du Pommard au XIXème siècle lui vaut l’image d’un vin insistant et viril. En réalité, les terroirs, les vinifications et l’âge nuancent ce portrait pour offrir un vin riche en sensibilité. Rouge profond, rubis pourpre foncé, sa robe aux lueurs mauves rappelle le mot de Victor Hugo : « C’est le combat du jour et de la nuit ! ».
Arômes de mûre, myrtille ou encore de groseille, noyau de cerise, prune mûre. Une évolution féline et sauvage n’est pas rare avec le temps. La maturité de l'appellation Pommard l’oriente vers le cuir, le chocolat, le poivre. Un vin à laisser un peu vieillir afin qu’il s’ouvre pleinement : texture ronde, structure délicate et affirmée, fruité en bouche, la mâche tannique prenant alors son arrondi.
Riche ? Assurément.
Rouge : cet illustre représentant de la Côte de Beaune se régale avec les viandes sauvages, car ses tanins sont massifs et denses. Gibiers à poils et à plumes, braisés, ou rôtis trouveront dans l'appellation Pommard, surtout avec les Premiers Crus, un interlocuteur indispensable. Les pavés de bœuf, l’agneau ou les volailles en civet apprécieront aussi la texture ferme de ses tanins et ses arômes concentrés. L'appellation Pommard apprécie naturellement la compagnie des fromages aux saveurs développées : époisses, langres, soumaintrain mais également comté.
Température de service : 14 à 16 °C.
Le type même du vin de Bourgogne depuis plusieurs siècles : rouge, coloré, bouqueté, ferme et loyal. Pommard : ce nom généreux sonne bien. Il emplit à lui tout seul le verre et la bouche. Situés en Côte de Beaune, entre Beaune et Volnay, Pommard, ses crus et ses belles demeures marquent l’endroit où la Côte s’incline légèrement du côté d’Autun. Jadis la terre a appartenu ici aux ducs de Bourgogne, à des établissements religieux dont l’abbaye de Cîteaux, et à de vieilles familles comme les Marey-Monge… Dès le Moyen-Âge, on voyait le Pommard comme « la fleur des vins du Beaunois ». C’est le vin de référence…
Exclusivement un rouge issu du Pinot Noir. L’Appellation d’Origine Contrôlée a été reconnue en 1936, parmi les premières.
Sur la partie la moins élevée, des alluvions anciennes, puis au milieu des coteaux, les sols argilo-calcaires sont bien drainés grâce à un cailloutis de débris rocheux. En montant encore, on trouve des marnes oxfordiennes (jurassique), des sols bruns calciques et bruns calcaires. L’oxyde de fer rougit parfois la terre. Expositions au levant et au midi. Altitude : entre 250 et 330 mètres.