Le vignoble de Bourgogne donne naissance à de grands vins à la renommée historique et internationale. Pourtant, la Bourgogne ne se résume pas à ses appellations iconiques. A côté des AOC Villages Premiers Crus et Grands Crus, vous découvrirez, dans notre classification, de très belles appellations Régionales ou Villages qui feront voyager vos sens.
La liste des Climats et lieux-dits du vignoble de Bourgogne est également disponible à partir de cette page.
Grâce à cet outil, découvrez les 84 appellations bourguignonnes (voir la liste complète).
Mais, votre exploration ne fait que commencer ! Les vins de Bourgogne n’ont jamais atteint une aussi belle qualité que maintenant : à côté des grandes appellations « références », n’hésitez pas à vous aventurer du côté des appellations « découvertes » qui n’ont pas fini de vous surprendre !
Pour une exploration ludique, testez notre quizz « quel Bourgogne est fait pour vous ? » ou visitez Bourgogne Map, avec ces cartes interactives.
Appellation Régionale
VIGNOBLE DU MÂCONNAIS
31 juillet 1937
Vins blancs, cépage Chardonnay.
Vins rouges et rosés, cépages Gamay et Pinot Noir.
Vins blancs :
Superficie en production* :
1 hectare (ha) = 10 000 m2 = 24 ouvrées
2 196,99 ha, dont
Mâcon : 148,16 ha
Mâcon-Villages : 2 048,83 ha
Récolte moyenne annuelle** :
1 hectolitre (hl) = 100 litres = 133 bouteilles
113 893 hl, dont
Mâcon : 4 601 hl
Mâcon-Villages : 109 292 hl
Vins rouges et rosés:
Superficie en production* :
1 hectare (ha) = 10 000 m2 = 24 ouvrées
Rouges et rosés : 183,96 ha
Récolte moyenne annuelle** :
1 hectolitre (hl) = 100 litres = 133 bouteilles
Rouges et rosés : 9 281 hl
*en 2022 **moyenne 5 ans 2017-2021
Vins blancs :
Appellations Régionales du vignoble du Mâconnais, en Saône-et-Loire (AOC).
Communes de production :
Mâcon : 90 communes du Mâconnais.
Mâcon-Villages : 83 communes du Mâconnais.
Vins rouges et rosés :
Appellations Régionales du vignoble Mâconnais, en Saône-et-Loire.
Communes de production :
90 communes du Mâconnais
Les vins blancs du Mâconnais ont des robes or blanc ou or jaune paille, à reflets argentés ou verdâtres, luisantes et douces. Au nez, leurs arômes suggèrent le genêt, la rose blanche, l’acacia, le chèvrefeuille, la fougère, la verveine, la citronnelle, les agrumes (pamplemousse, mandarine). Des nuances de pin, de coing, de fenouil apparaissent en fin de bouche. Au palais, le paysage varie selon les villages et leurs terroirs. Il s’agit de vins frais et gouleyants, secs mais bien fruités. Ils disposent d’une bonne concentration, avec le support acide nécessaire à leur durée. Rondeur et suavité les caractérisent.
La robe des vins rouges du Mâconnais va du rouge cerise au rubis foncé, en passant par le grenat soutenu. Les reflets violacés sont typiques du Gamay. Au nez, leurs arômes développent des accents de petits fruits rouges et noirs (groseille, myrtille), où se marient le sous-bois, le champignon, le noyau, l’animal. L’âge les tire vers le pruneau, le poivre. Pleins de vitalité et d’entrain, ils sont d’une nature charnue et spontanée. Gais et friands, un peu durs et corsés dans leur jeunesse, ils s’adoucissent et se lissent. Structure et texture d’excellente tenue.
Blanc : à l’apéritif bien sûr, pour le charme insolent de sa belle allure vive, sur des gâteaux secs, cacahuètes et olives. Mais son caractère polyvalent, associé à sa vivacité, sa rondeur, sa suavité et sa complexité aromatique, en fait un vin très facile à associer, car il est d’un équilibre très complet : les volailles et le veau en sauce crémée le vénèrent en hiver, tout comme les risottos bien crémeux à la viande, ou au poisson. En été, les poissons grillés, les antipasti froids et ratatouilles, les salades complexes avec de l’oignon ne lui résistent pas. Il les roule dans sa force aromatique toute fruitée. Même les sushis et les fromages de chèvre l’ont adopté.
Températures de service : 10 à 11 °C à l’apéritif, 11 à 12 °C durant le repas.
Rouges : parfumés, charnus et vivants, ils accompagnent à merveille la charcuterie fine, comme les jambons, terrines et pâtés, dont la texture ronde et grasse est équilibrée par la vivacité du vin. Le même rôle enjôleur et assouplissant s’obtient avec les viandes fibreuses et subtiles, comme le lapin et le bœuf bouilli ou braisé. Parfait aussi sur les hamburgers maison et les tapas, auxquels ils confèrent vivacité et allure en bouche, les vins de Mâcon accompagnent aussi les salades composées estivales, toujours grâce à leur force aromatique et à leur caractère enjoué.
Température de service : 14 à 15 °C.
Rosés : gourmands et vifs, ils s’imposent sur les charcuteries, les couscous, tajines et taboulés, les gratins végétariens, les omelettes, les tartes aux oignons, les hamburgers et les pizzas.
Température de service : 11 à 12 °C.
La Bourgogne du Sud offre à la vigne un fourmillement de vallées et de vallons teintés de couleurs d’aquarelle. Entre la Côte Chalonnaise et la roche de Solutré, les monts du Mâconnais s’étendent sur quelques 40 kilomètres, bordés par la Saône et la Grosne. Implantée ici dès l’époque gallo-romaine, la vigne connut un vif élan grâce aux puissantes abbayes de Cluny et de Tournus. Quelle heureuse nature, chantée par Lamartine, l’enfant du pays ! La ville de Mâcon maintient fortement les traditions de ce vignoble au visage aimable et souriant. Les Mâcon wine note ?, évènement festif organisé sur les quais de Saône en mai, en est l’illustration parfaite.
Vins blancs: Les monts du Mâconnais forment un ensemble de coteaux séparés par des failles parallèles et orientés nord/nord-est ou sud/sud-ouest. Ceux-ci sont favorables à la vigne. En Chardonnay, les vins de garde proviennent de sols bruns calciques ou calcaires, de rendzines. Les terrains siliceux, argileux ou sableux, souvent mêlés à des « chailles », ou galets de grès, favorisent le Chardonnay plus précoce.
Vins rouges et rosés: Séparés par des failles parallèles, les monts du Mâconnais forment un ensemble de chaînons orientés nord/nord-est ou sud/sud-ouest. Ces coteaux accueillent avec bonheur la vigne. Rendzines, sols bruns calcaires ou calciques conviennent au Pinot Noir ou au Chardonnay de garde. Les terrains siliceux, argileux ou sableux, souvent mêlés à des « chailles », ou galets de grès, favorisent le Chardonnay plus précoce et, en rouge, le Gamay, à l’aise également sur les sols granitiques des terrains annonçant le Beaujolais voisin.